Le Gouvernement de Zapatero veut mettre en marche une série de mesures, comme l'accélération des études de l'impact environnemental et l'élimination de l'impôt du patrimoine. Ces mesures vont engendrer d'importants impacts dans l'environnement en accélérant la mise en marche de plusieurs projets de travaux publics et revitaliser la construction urbanistique.

Le Gouvernement vient d'adopter un train de mesures pour lutter contre la crise économique de caractère fort insoutenable. La conférence de presse, d'aujourd'hui, de Zapatero explique un peu plus ce qui était apparu dans les médias de ces derniers jours, et qu'il avait déjà été critiqué par Ecologistas en Acción.

Ecologistas en Acción considère une tragique erreur l'essence de ces mesures : sacrifier l'environnement pour essayer de maintenir la croissance aux dépens de n'importe quoi. Au lieu de cela, il devrait adapter l'économie espagnole pour vivre mieux avec moins, et ne pas faire le contraire, c'est-à-dire, pire avec plus, c'est ce qui est en train de se passer.

En somme, la proposition d'accélérer les déclarations de l'impact environnemental en faisant qu'elles passent de 600 jours de moyenne à plus ou moins 200 ou 300 est fort négative pour l'organisation écologiste, parce que cela signifiera que la participation publique aura des problèmes. Pour accélérer les travaux publics il faut obtenir en moins de temps plus de déclarations positives d'impacte environnemental. C'est-à-dire que l'environnement aura encore moins d'importance.

Le chef du gouvernement espagnol a expliqué à quoi il fait référence avec les travaux publics, en incluant la construction d'infrastructures de transport et la construction d'infrastructures d'installations énergétiques.

Cela supposera une impulsion à l'insoutenable plan stratégique d'infrastructures de transport (PEIT en espagnol), qui prévoit la construction dans les zones du Réseau Natura 2000. Ecologistas en Acción nous indique à continuation les 10 plus choquantes infrastructures sur le Réseau Natura 2000, qui sont incluses dans le PEIT et qui seront accélérées par le Gouvernement de Zapatero :

1.Route express A43 Puertollano-Mérida

2.Route express Tolède- Ciudad Real- Cordobe

3.Route express Linares-Albacete

4.Route express A66 (aussi appelée Autovía ruta de la plata) de Gijón à Séville

5.Route express A48 Costa de la Luz (Cadix-Algeciras)

6.Route express Cuenca-Teruel

7.Route express IV Centenario (Ciudad Real- Valence)

8.Ligne à grande vitesse Madrid-Estrémadure

9.Agrandissement du Port Nord de Valence

10.Port de Granadilla (Ténériffe)

L'accélération des procédures d'évaluation d'impact environnemental des installations énergétiques vont impliquer, par exemple, que la raffinerie qui est en projet de construction à Tierra de Barros (Badajoz), et qui a un grand impact sur l'environnement ainsi qu'une réponse sociale se verront accélérées.

La deuxième mesure que Ecologistas en Acción condamne avec une grande fermeté est l'élimination de l'impôt du patrimoine, ce qui va impliquer une revitalisation du secteur de la construction, responsable de la forte dégradation du territoire qu'a souffert l'Espagne au long de ces dernières années.

Ecologistas en Acción considère positives d'autres séries de mesures, l'une d'elles est l'argent injecté en réhabilitation de logements pour les faire plus efficaces ou les programmes d'économie d'énergie. Cependant ces mesures se verront dépassées par l'énorme coût énergique qui supposera l'augmentation du transport comme conséquence du PEIT.

Pour l'organisation écologiste, le fait de maintenir l'obsession pour la croissance dans un monde limité est une attitude suicide. A partir de cette perspective les mesures du Gouvernement ne vont pas arrêter la vraie crise dans laquelle nous nous trouvons : la socio-environnementale. Il semble plutôt que le Gouvernement va l'approfondir.